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Plaies et cicatrisation

Publié le 22 fév 2011Lecture 2 min

Quoi de neuf dans la prise en charge des plaies ?

Dr Isabelle Birden et Dr Marie-Line Barbet
Au fil des conférences sur les plaies et la cicatrisation, les fidèles participants s’en sont aperçu : il y a chaque année quelque chose de nouveau dans ce domaine. Alors que certaines techniques innovantes telles que la thérapie par pression négative, l’oxygénothérapie hyperbare ou encore l’électrostimulation se créent peu à peu leur place, il faut souligner aussi la mise à disposition de nouveaux pansements et de nouveaux dispositifs.
C’est ainsi que P Sollie et coll. évoquent l’apport d’une nouvelle classe d’agents cicatrisants, les alginogels enzymes : Flaminal Hydro et Flaminal Forte qui tout en réunissant les avantages des alginates et des hydrogels pour le soin des palies, permettent grâce à  la présence d’enzymes bactériens à large spectre une prise en charge efficace des plaies infectées, ou présentant un biofilm ou encore à risque élevé d’infections, sans entraver la cicatrisation. Ces pansements sont bien tolérés et faciles à utiliser par le patient et le soignant. De leur côté, S Meaume et coll. rapportent les résultats d’une étude multicentrique hospitalière randomisée en double aveugle menée sur 187 patients porteurs d’ulcères de jambe d’origine veineuse chronique (plus de 15 mois d’évolution en moyenne) non infectés (surface 5 à 50 cm2) et qui confirme l’intérêt d’un pansement hydrocellulaire imprégné de NSOF (Nano Oligosaccharide Factor), par rapport à un hydrocellulaire « simple ». Le NOSF a en effet une activité contre les métalloprotéases en excès dans les plaies chroniques et responsables de leur retard de cicatrisation. Enfin, voici aussi une nouvelle agrafeuse qui marque des points ! Il s’agit de l'agrafeuse chirurgicale INSORB qui utilise des agrafes sous-cutanées résorbables. Ce nouveau dispositif semble pouvoir allier les avantages d’une suture résorbable à ceux d’une suture mécanique pour la fermeture sous-cutanée. Cette technique a été expérimentée en chirurgie mammaire et abdominale chez 94 patients dans une étude préliminaire. Il en ressort qu’elle permet de réduire la durée opératoire, avec des résultats qualifiés de satisfaisants par les chirurgiens et les patients sur le plan de la qualité cicatricielle et sur le plan esthétique, sans modification des suites opératoires. A suivre.

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