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Plaies et cicatrisation

Publié le 10 mar 2009Lecture 2 min

Plaies infectées : que faites-vous ?

Dr Marie-Line Barbet
Bien que les plaies infectées constituent un motif de consultation fréquent et que le pronostic infectieux mais aussi esthétique dépend de la qualité de leur prise en charge, aucune recommandation officielle précise ne régit la conduite à tenir face à cette situation, en particulier en ce qui concerne le recours aux pansements à l’argent.
Une enquête a été réalisée auprès de 2 381 médecins de ville (80,4 % de généralistes, 19,6 % de spécialistes) afin de déterminer le type de plaies qu’ils étaient amenés à traiter et leur opinion face à l’utilisation des pansements à l’argent. Alors que 86,3 % des médecins interrogés ont déclaré utiliser ce type de pansement les autres (13,6 %) ont admis qu’ils ne les employaient pas, pour différentes raisons. Parmi ces raisons, figurent essentiellement l’absence d’intérêt dans cette indication, la mauvaise tolérance, le risque d’émergence de souches résistances, le coût élevé, le caractère mal adapté à la pratique. Pour les prescripteurs de pansements à l’argent, les motivations de leur choix étaient la possibilité par ce biais de traiter ou de prévenir une infection locale, de faire redémarrer la cicatrisation d’une plaie stagnante en favorisant le bourgeonnement, de réduire les exsudats. C’est devant une plaie malodorante, douloureuse, associée à un érythème périlésionnel, siège d’un exsudat abondant, tendant à s’aggraver, ou encore devant une plaie ancienne, voire une plaie étendue qu’ils étaient le plus enclins à proposer un pansement à l’argent. Enfin, plus des trois quarts estimaient que ces pansements à l’argent permettaient de surseoir à une antibiothérapie. On le voit, malgré leur très large utilisation, l’emploi des pansements à l’argent a encore besoin, pour être parfaitement adapté à ses indications, d’un apport de données cliniques supplémentaires.

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