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Allergologie

Publié le 09 oct 2007Lecture 2 min

Un tour d’horizon dans l’allergie de contact : le henné honni !

Dr Geneviève Démonet
Encore et toujours la paraphénylène diamine (PPD) ! Les cas d’allergie de contact aux tatouages au « henné » augmentent encore et il faut poursuivre leur déclaration au REVIDAL-GERDA et à l’AFSSAPS.
La PPD n’est toutefois pas seule responsable dans ces fameux tatouages. Des auteurs coréens ont en effet signalé la présence de métaux (nickel, cobalt) dans ces préparations. Beaucoup plus rarement, c’est le henné lui-même qui déclenche l’allergie de contact. A noter que les tatouages au henné provoquent parfois une hypopigmentation persistante chez l’enfant. La PPD est encore utilisée (de façon illégale) dans des teintures pour cils ou sourcils provoquant un eczéma des paupières et une conjonctivite d’une grande sévérité. Les hydrolysats de blé dans les cosmétiques Les hydrolysats de blé sont en vogue actuellement, remplaçant les protéines d’origine animale dans les cosmétiques et dans l’alimentation. Ils sont responsables de réactions d’hypersensibilité immédiate mais aussi d’eczémas de contact. On les trouve dans le maquillage pour les yeux, les gels douche, les sprays pour les cheveux, les vernis à ongles et les lotions nettoyantes [nom INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) : Hydrolysed wheat protein]. Le nickel, là où on ne l’attend pas ! Les allergènes classiques, comme le nickel, peuvent faire parler d’eux là où on ne les attendaient pas : des cas d’eczémas de contact au nickel ont été rapportés chez les utilisateurs immodérés du téléphone portable (joue, région pré-auriculaire et pavillon de l’oreille)…. CAT avec les topiques médicamenteux Une mise au point sur la conduite à tenir en cas de sensibilisation aux topiques médicamenteux est parue récemment. En cas d’allergie aux excipients, il faut veiller à préciser au patient le nom courant mais aussi le nom INCI. Dans la majorité des cas, la sensibilité de contact à un excipient ne provoque pas de réaction lors de l’exposition systémique à la même molécule (sauf alcool éthylique, aluminium et éthylène diamine…). En cas de sensibilisation au principe actif, un accident systémique est possible lorsque la molécule (ou une autre présentant une réaction croisée) est administrée par voie générale. Enfin, deux articles parus cette année rappellent l’utilité des tests réalistes avec les produits du patient. Il semble par ailleurs qu’une sensibilisation active aux parfums  par l’intermédiaire des lessives et des assouplissants soit improbable.

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