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Troubles pigmentaires

Publié le 03 jan 2010Lecture 2 min

Pas de traitement miracle pour le mélasma

Dr Wafa Ouazzani
Le traitement optimal du mélasma reste encore à découvrir. Cette hyperpigmentation se caractérise sur le plan histopathogénique par une augmentation de l’activité des mélanocytes, une hypervascularisation (augmentation du VEGF dans la peau lésionnelle et parallélisme entre le nombre des vaisseaux et le degré de la pigmentation) et enfin une élastose solaire.
Pour deux des auteurs qui ont communiqué sur ce thème à l’EADV, le traitement du mélasme est d’abord topique : photoprotection et application d’une association d’hydroquinone (destinée à diminuer l’activité des mélanocytes), d’acide rétinoïque (pour réduire le transfert des mélanosomes), et de corticoïdes (le classique trio dépigmentant de Kligman). L’approche « physique » par laser (Q switch Yag, Fraxel, Laser à colorant pulsé…) ou IPL intervient en seconde intention ou en combinaison avec le traitement topique. CL Goh de Singapour constate après 4 séances d’IPL une réduction du mélasma mais sans blanchiment et un taux de 12 % d’hyperpigmentations inflammatoire. Il signale aussi une étude menée en Chine où une réduction  du mélasma a été observée dans 77 % des cas avec des séances toutes les 3 semaines. L’IPL agirait surtout sur la composante vasculaire des lésions. T Passeron de Nice rapporte une étude sur des mélasmas de degré de gravité divers (1 à 4) traités pendant 4 mois par le trio dépigmentant. Le traitement par laser à colorant pulsé V beam (Candela) a été débuté 1 mois après arrêt des applications topiques mais n’a concerné qu’une hémiface (3 sessions espacées de 3 semaines. L’évaluation a été faite sur le score de Masi et sur photographies. Les résultats ont été significativement meilleurs sur  l’hémiface traitée par le trio puis le laser (vs trio seul) et plus favorables en cas de phototype clair. Parmi les effets secondaires, on note des phénomènes d’irritation avec la préparation et des hyperpigmentations post inflammatoires, des douleurs au moment de la séance et un érythème persistant avec le Laser.  Néanmoins, le traitement combiné apparaît supérieur en efficacité au traitement topique seul. Mais souligne T Passeron, il n’y a pas de traitement miracle.

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