Le SARS-CoV-2, la tempête cytokinique, l’activation macrophagique et les lésions vasculaires

La pandémie de Covid-19 a porté au premier plan de la dermatologie de nombreuses nouvelles manifestations cutanées qui ont fait l’objet de publications rapportées dans tous les pays : pseudo-engelures, lésions livédoïdes, lésions vésiculeuses, urticariennes, pseudo-maladie de Kawasaki, etc.(1-3). Les biopsies de ces lésions montrent le plus souvent des images de vascularite, d’endothélite, ou des images similaires aux vasculites auto-immunes. Le test RT-PCR pour le SARS-CoV-2 dans les lésions cutanées est le plus souvent négatif. Ces éléments s’expliquent par la pathogenèse particulière du virus SARS-CoV-2, qui initie une « tempête cytokinique » bien décrite dans des nombreuses publications(4,5) : l’expression d’interféron de type I (IFN-I), d’interleukine 6 (IL-6), de facteurs chimiotactiques, du TNF-alpha et de facteurs de coagulation par les voies extrinsèque et intrinsèque(5). Cet article présente synthétiquement les principaux mécanismes physiopathologiques décrits dans la littérature en 2020, mécanismes qui expliquent au moins en partie l’important impact vasculaire de la cascade inflammatoire induite par le SRAS-CoV-2.
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